L'univers cyberpunk de ce récit est riche et bien construit une sorte de Gotham où les ambitieux se prennent pour des démiurges, vivant loin au-dessus de la population mêlant humains, augmentés et IA.
L'intrigue se déploie dans des endroits stratégiques alternant les points de vue des dirigeants, des docteurs Frankenstein malades et de leurs créatures que l'on cherche déshumanisé pour atteindre quoi ? Une perfection ?
ce qui m'a dérangé c'est l'outrance, la démesure dans la violence et le sexe. Le curseur est trop élevé à mon goût, la fréquence trop haute et ces éléments parasitent le plaisir de l'intrigue. Je comprend leur présence mais c'est le dosage qui pour moi pêche. Le "trop" me fait sortir de l'histoire non par malaise mais décrochage. L'intrigue aurait gagner en intensité avec moins de démonstration et plus de subtilité. Les personnages sont charismatiques, pour certains malsains mais peut-être trop manichéen pour amener le frisson et l'angoisse.